Un projet urbain engagé au cœur du 20ᵉ arrondissement de Paris
Installée dans une ancienne usine réhabilitée, La Grande Coco est un tiers-lieu ancré dans son quartier, pensé comme un espace collectif, ouvert et évolutif. Le projet accorde une place importante aux usages, à la sobriété des matériaux et à la valorisation de l’existant.
Dans ce cadre, les équipes de Daniel Poussier interviennent sur la réalisation de l'aménagement extérieur, avec une attention particulière portée à la qualité des ouvrages et à l’intégration du réemploi des matériaux, notamment à travers l’utilisation de briques de récupération.
Le réemploi des briques, un choix structurant pour l'aménagement extérieur
Sur le chantier de La Grande Coco, le réemploi des briques constitue un élément central de l'aménagement paysager. Les briques utilisées proviennent à la fois du stock existant et sont complétées par des briques de réemploi, sélectionnées pour leur aptitude à être réutilisées en extérieur.
Ce choix permet de limiter le recours à des matériaux neufs tout en conservant une cohérence esthétique avec le caractère industriel du site. La brique, matériau minéral robuste et durable, se prête particulièrement bien à cette démarche de réemploi lorsqu’elle est mise en œuvre avec rigueur.
Des briques réemployées pour structurer les cheminements et les espaces
Les briques de récupération sont utilisées pour la réalisation des cheminements, des bordures et des ouvrages maçonnés, participant à l’organisation et à la lisibilité des espaces extérieurs. Mises en œuvre debout ou sur chant, elles permettent de structurer les circulations, de créer des bordurages périphériques et de former des caniveaux latéraux le long des cheminements.
Au-delà de leur fonction technique, ces ouvrages contribuent à l’identité du lieu, en établissant un dialogue entre le bâti existant et le nouvel aménagement paysager.
Une mise en œuvre technique garante de la durabilité des ouvrages
Le réemploi des briques sur ce chantier repose sur une mise en œuvre soignée, indispensable à la pérennité de l'aménagement. Les ouvrages sont réalisés sur une structure complète intégrant la pose d’un géotextile, des fondations légères en empierrement, un lit de pose en sable, ainsi que des joints sablés réalisés en plusieurs passes.
Des caniveaux-grilles linéaires ont également été installés en pied de façade et au niveau des accès, permettant une gestion maîtrisée des eaux pluviales et assurant le bon fonctionnement des espaces extérieurs dans le temps.
Réemploi des briques et préparation des espaces paysagers
L’aménagement paysager de La Grande Coco s’inscrit dans une approche globale, associant ouvrages minéraux et préparation des espaces végétalisés. La phase paysagère comprend une reprise complète des sols, avec des terrassements complémentaires, des apports de terre végétale et la préparation des poches de plantation.
Les arbres de haut jet, notamment un poirier et un tilleul, ont été plantés et participent dès à présent à la structuration des espaces et à la lecture paysagère du site.
Le réemploi, une pratique de chantier portée par Daniel Poussier
À La Grande Coco, le réemploi des briques n’est pas un principe théorique, mais une pratique de chantier, mise en œuvre concrètement par les équipes Daniel Poussier. Cette démarche repose sur la capacité à adapter les méthodes de pose, à garantir la qualité d’exécution et à assurer la durabilité des ouvrages réalisés à partir de matériaux réemployés.
Le réemploi est intégré lorsque le contexte du projet le permet, avec une exigence constante de fiabilité, de sécurité et de qualité d’usage.
Un aménagement paysager durable et évolutif
Le chantier de La Grande Coco illustre comment le réemploi des briques peut s’inscrire durablement dans un projet d’aménagement paysager urbain. En valorisant des matériaux existants et en les intégrant dans des ouvrages pérennes, il est possible de concilier sobriété des ressources, qualité des espaces et usages quotidiens.
L’aménagement paysager sera pleinement achevé au printemps, avec le semis de la prairie fleurie prévu en mars–avril, qui viendra compléter les ouvrages réalisés et accompagner l’évolution naturelle des espaces.